Le cheval, dans son milieu naturel, passe la plus grande partie de sa journée à brouter, mais de manière sélective. Sa bouche est un organe très sensible et très mobile qui lui rend possible à la fois un tri fin et précis de son alimentation et leur préhension.
La bouche chez le cheval est un organe d’autant plus important que les équidés ne voient pas ce qui se trouve au bout de leurs naseaux. D’où l’importance également des vibrisses, à ne pas couper, car elles lui permettent de se repérer facilement dans l’espace (le rasage des vibrisses est d’ailleurs interdit depuis 2019 en compétition par la FFE).
La mâchoire du cheval est puissante et lui permet un broyage efficace des aliments (les ruminants à l’inverse vont mastiquer une seconde fois leur alimentation, ce n’est pas le cas du cheval). Le cheval est tout à fait adapté pour mâcher des matières fibreuses, même très difficiles à mastiquer. Un kilo de foin va représenter environ 4000 coups de mâchoires.
Les dents du cheval sont particulièrement adaptées à un pâturage d’herbe, notamment rase. Et la pousse des dents est adaptées pour compenser l’usure provoquée par l’alimentation.
Enfin on rappellera l’importance de la salive chez le cheval qui vient faciliter autant la déglutition, que la digestion. Pour garantir une bonne salivation du cheval il est indispensable de maintenir un accès en quantité à une eau fraîche et de bonne qualité.
Sources: equipedia.ifce.fr
Crédit photo : @La Croix du Sud