Lorsqu’un cheval est dominant dans un troupeau, ce privilège lui apporte l’accès préférentiel aux ressources et notamment aux ressources pouvant être limitées : nourriture, eau, partenaire, abris, etc. Bien évidemment le dominant exprimera sa position par des ruades, des coups de pieds ou encore des morsures, on verra également des poursuites ou des charges possibles, mais une fois que la hiérarchie est bien établie, les signaux rappelant la position hiérarchique se font bien plus discrets : inclinement des oreilles, menaces de la tête, léger déplacement corporel. Les signaux émis par le cheval dominés étant encore plus délicats à percevoir : léger déplacement du corps, attente devant la ressources convoitée…
Il n’y a pas de particularités physiques comme la taille ou le poids qui prédéterminerait un cheval à devenir dominant mais l’on a constaté que les individus seniors ou les chevaux ayant la plus grande ancienneté dans le groupe étaient souvent les dominants.
Lorsque la hiérarchie est mise en place dans un groupe, elle est très rarement remise en cause par les chevaux du troupeau, sauf en cas de changements (arrivée d’un nouveau venu notamment). Ainsi dans un troupeau installé, les risques de blessures pour un statut hiérarchique s’en trouvent limités. Bien évidemment cela suppose que les ressources vitales (mais également de confort) sont disponibles en quantité suffisante pour chacun.
En cas de doute sur la santé ou le comportement d'un cheval, votre référent est votre vétérinaire.
Sources : Ifce Institut français du cheval et de l'équitation - equipedia.ifce.fr
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