Article écrit par Maud LAFON le 10/07/2019
ALIMENTS
Le laboratoire Croix du Sud est un nouveau venu sur le marché de l'alimentation équine, fondé par notre confrère Richard Froger. Une référence est déjà disponible à destination de chevaux hospitalisés ou convalescents et une autre sera proposée à la rentrée pour les chevaux senior. Une des particularités de ce laboratoire est sa préférence affichée pour le circuit vétérinaire.
Fondé et présidé par notre confrère Richard Froger, praticien mixte à dominante équine à Urt (64), associé à Mickael Lemoine, délégué vétérinaire équin, le laboratoire Croix du Sud propose un nouveau type d'aliments pour chevaux, plus adaptés à leur nature herbivore.
Pour son développement produits, Croix du Sud a choisi de solliciter Lab To Field, équipe de recherche internationalement reconnue pour son expertise en physiologie digestive équine.
"Les aliments à connotation santé étaient assez rares sur le marché équin alors que l'alimentation est une des premières attentes des propriétaires de chevaux. J'ai pu le vérifier en organisant des formations à leur attention", explique Richard Froger qui s'est donc rapproché de Lab To Field pour créer son laboratoire.
Les aliments sont formulés dans le respect des dernières recommandations nutritionnelles pour les équidés : moins d'amidon et glucides solubles, plus de fibres hautement digestibles. Ils favorisent la flore fibrolytique essentielle pour la digestion et la santé du cheval.
"Nos formulations sont issues de la recherche Labtofield et n'ont pas d'équivalent sur le marché", insiste Richar Froger.
Un premier aliment est proposé depuis juin, adapté aux besoins, nutritionnels des chevaux hospitalisés ou convalescents.
"Mélange de cossette de betteraves e de luzerne déshydratée récoltées en septembre, il est riche en fibres hautement digestibles et formulé pour prévenir les coliques et la fonte musculaire chez ces chevaux plus vulnérables", précise la société.
Il est vendu exclusivement aux cliniques vétérinaires via le site www.croixdusudlaboratoire.com.
Seules 20 tonnes ont été produites pour ce premier essai et toutes écoulées rapidement dans quelques cliniques de la région.
A la rentrée, le laboratoire a prévu de fabriquer 1 000 tonnes de ses deux premières références pour répondre à la demande.
"L'objectif à terme est de développer une gamme vétérinaire et de proposer des aliments pour chevaux malades. Nous souhaitons proposer des solutions nutritionnelles, si ce n'est thérapeutique, du moins préventives et, à l'avenir peut-être, spécifiquement adaptées au cheval athlète. Notre objectif est de travailler avec la profession vétérinaire sur le long terme", conclut notre confrère.
Retrouver l'article sur : www.dépecheveterinaire.com