La dermite estivale du cheval est une affection particulièrement difficile à soigner. Il est conseillé d’agir en préventif pour soulager efficacement le cheval atteint.
La dermite estivale, aussi appelée DERE, est une maladie inflammatoire saisonnière de la peau. Les chevaux sont généralement atteints au printemps, en été (pic de l’inflammation) et durant l’automne. Les signes sont récurrents chaque année et peuvent s’aggraver au fil des années.
La manifestation de cette maladie est due à une hypersensibilité de certains chevaux à la salive de moucherons qui viennent piquer le cheval. Environ 10% des chevaux français sont atteints. Toutes les races peuvent être touchées, mais il y aurait probablement un facteur d’origine génétique. Les zones géographiques ne sont pas toutes favorables au développement des culicoïdes associés à la dermite ainsi certains facteurs climatiques limiteront ou aggraveront les symptômes.
Après piqure, des boutons se forment (difficiles à visualiser), le cheval est alors pris de fortes démangeaisons, et vient s’arracher les crins et la peau. Les zones les plus atteintes sont la queue et la crinière. Parfois le cheval se gratte jusqu’à l’apparition de plaies pouvant s’infecter. Les démangeaisons peuvent rendre le cheval nerveux et difficile à utiliser.
Tôt dans l’année il est conseillé de mettre en place des moyens de prévention de la maladie, et notamment : rentrer les chevaux en écurie avant la fin du jour et les sortir après le lever du jour, des moustiquaires peuvent être placées à l’entrée des écuries, les zones d’eau stagnante doivent être évitées, des couvertures moustiquaires pourront protéger les chevaux, de l’huile de vaseline peut également être appliquée sur les zones grattées et gêner les moucherons (attention risque de brûlure en cas de soleil fort).
Des corticoïdes sont parfois prescrits pour soulager les chevaux les plus atteints.
Sources : Ifce Institut français du cheval et de l'équitation - equipedia