Rappelons que le cheval est un herbivore, un herbivore monogastrique dont la digestion est adaptée aux matières riches en fibres. Ces éléments d’anatomie font que le cheval, dans la nature, a besoin de brouter en permanence tout au long de la journée de petites quantités d’herbe. Ainsi déjà, il est aisé de comprendre qu’un ou plusieurs apports d’une grosse quantité d’aliments concentrés et pauvre en fibre est contre-nature pour le cheval.
L’absence de fibres dans l’alimentation du cheval, ou la pauvreté de la ration en fibre, contribue à l’apparition d’ulcères. Notons que la mastication des fibres produit de la salive qui vient réguler le PH de l’estomac et limiter l’apparition d’ulcères gastriques chez le cheval. Nous vous rappelons notre aliment dédié aux chevaux présentant des ulcères gastriques.
Enfin, c’est tout l’équilibre du microbiote intestinal du cheval qui va pâtir d’une alimentation trop pauvre en fibres, notamment en raison des bactéries présente dans ces situations d’alimentation.
Bien sûr, une alimentation sans fibres ou pauvre en fibres favorise, chez le cheval, l’apparition de TIC, troubles du comportement, qui sont une autre source de mal-être et de problèmes de santé supplémentaire pour le cheval.
N’oubliez pas que votre vétérinaire est votre premier interlocuteur en matière de santé équine, n’hésitez pas à le contacter.
Crédit photo : @Croix du Sud x @Horse Development