Nous avons déjà évoqué de nombreuses plantes toxiques pour le cheval, mais par ailleurs il faut rappeler qu’en « conditions naturelles », le cheval s’intoxique peu, certains facteurs venant augmenter le risque.
Une bonne maitrise de l’environnement du cheval peut venir limiter le risque d’intoxication alimentaire.
- Toute plantation doit se faire après vérification du degré éventuel de toxicité pour le cheval.
- Les plantes déjà présentes dans les pâtures ou aux abords des surfaces de travail ou stationnement des chevaux doivent faire l’objet d’une vérification concernant leur toxicité. Des arrachages peuvent être fait en prévention.
- Concernant les « déchets verts » (rejets de coupes, tailles…), attention à ramasser la totalité des déchets, et les emmener à la déchetterie, ne jamais les donner aux chevaux en alimentation ni les « composter » dans les pâtures.
- Entretenir les pâtures et éviter le surpâturage, des chevaux dans des pâtures de qualité sont bien moins tentés par une consommation de plantes toxiques.
- Être très vigilant dans les situations à risques : à l’attache, au broutage, en balade ou randonnée, lors des déménagements, en concours…
- Si possible faire connaître aux cavaliers environnants les plantes à risque, mieux vaut prévenir que guérir. Plus d’informations : https://equipedia.ifce.fr/elevage-et-entretien/alimentation/intoxication-alimentaire/le-cytise-plante-toxique
Crédit photo : @Croix du Sud x Horse Developmen