La phytothérapie est une médecine douce qui peut présenter des propositions intéressantes pour les équidés. Au préalable, rappelons qu’avant toute introduction d’un complément alimentaire ou d’une autre forme de plantes dans l’alimentation de votre cheval, votre interlocuteur de référence reste votre vétérinaire équin (des contre-indications pouvant exister). Néanmoins il reste pertinent d’utiliser les plantes dans les affections de longues durées pour le cheval (notamment, car il n’est pas toujours possible d’utiliser dans ce cas des traitements médicamenteux sur le long terme). Il n’est d’ailleurs pas toujours possible de soigner le cheval, il convient alors d’essayer de le soulager, les plantes présentent pour cela une alternative intéressante aux médicaments.
Concernant les douleurs ou inconforts concernant le système locomoteur du cheval (douleurs musculaires, osseuses ou encore tendineuses), rappelons quelques plantes aux vertus positives. La première plante et la plus connue permettant d’améliorer le confort du cheval dans ses déplacements est l’Harpagophytum, son efficacité est reconnue, elle est parfois aussi appelée « griffe du diable ». Attention l’Harpagophytum est une substance dopante dans le cadre des courses ou compétitions équestres.
Le Curcuma présente également des propriétés anti-inflammatoires et anti-oxydants qui présentent un intérêt pour le cheval ou poney. La Reine des prés a un effet anti-inflammatoire intéressant également (antalgique naturel). L’ortie peut être également utilisée dans le cadre de douleurs articulaires, ainsi que le Boswelia.
Ces plantes peuvent présenter un intérêt notamment pour le cheval qui vient de fournir un effort (cheval de courses ou de compétition), un éventuel traumatisme physique (chute ou autre) pour soulager courbatures ou raideurs, mais également en traitement de plus ou moins long terme pour le cheval ou poney âgé qui peut avoir des douleurs articulaires ou encore de l’arthrose (La dégénérescence du cartilage articulaire est quelque chose de courant chez nos chevaux). Bien sûr certaines pathologies peuvent être très intéressantes à traiter en phytothérapie (toujours en accord avec votre vétérinaire équin) comme la fourbure chronique, on cherchera alors à associer des plantes aux vertus anti-inflammatoires et diurétiques par exemple. Le cassis par exemple présente des propriétés à la fois anti-inflammatoires, mais également diurétiques et antioxydantes.
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