Il n’est pas toujours simple de définir le bien-être du cheval. Léa Lansade, chercheuse et ingénieure de recherche en éthologie rappelle qu’il est nécessaire de ne pas tomber dans l’anthropomorphisme.
Elle rappelle la définition de l’ANSES de 2018 : un état mental et physique positif lié à la satisfaction de ses besoins physiologiques et comportementaux ainsi que de ses attentes. Le bien-être ce n’est pas juste un cheval en bonne santé, la dimension mentale n’est pas à oublier.
Ainsi si l’on a une vision très anthropomorphique est de penser que nos attentes sont celles du cheval : un cheval propre, au chaud, au box et avec une couverture ou des bandes par exemples. D’autres personnes ont une vision pseudo-naturaliste et prônerons un retour à la nature avec un état proche de ce qu’on imagine qu’il vivrait dans la nature.
Pour Léa Lansade, le bon compromis est certainement entre les deux et surtout consiste à prendre en compte « ce que le cheval en pense », sans à priori.
En savoir plus : Podcast Parlons Cheval : 10 idées reçues sur le bien-être des équidés IFCE.
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